135 euros. C’est le tarif désormais facturé à tout mineur de moins de 14 ans surpris sur une trottinette électrique en pleine rue depuis septembre 2023. Et si votre EDPM file à plus de 25 km/h ? Il prend aussitôt le statut de cyclomoteur non homologué, même si le bridage est d’origine.
À partir du 1er janvier 2025, le texte est limpide : chaque engin devra disposer d’une assurance responsabilité civile, tandis que les moins de 18 ans devront porter un casque. Les sanctions gonflent pour rouler sur le trottoir ou transporter un passager, avec des amendes affichant jusqu’à 1 500 euros.
Plan de l'article
Ce qui change pour les trottinettes électriques en 2025 : panorama des nouvelles lois
En quelques années, la législation trottinettes électriques a suivi la croissance fulgurante des usages urbains. 2025 signe un virage net pour les engins de déplacement personnel motorisés en France. Désormais, chaque trottinette électrique doit être assurée par une assurance responsabilité civile. C’est une exigence non négociable, et la preuve d’assurance devra être disponible à tout moment.
Autre avancée : le casque devient obligatoire pour les mineurs. L’augmentation des accidents, particulièrement dans les grandes villes comme Paris, a accéléré cette décision. Les loueurs de flottes partagées s’adaptent à la nouvelle donne, tandis que les magasins spécialisés recommandent déjà des casques robustes, conformes à la réglementation.
Les contrôles se renforcent. Les amendes montent en flèche pour ceux qui roulent sur les trottoirs ou transportent un passager sans autorisation : l’addition peut grimper à 1 500 euros. Les policiers disposent désormais de moyens plus efficaces pour vérifier chaque trottinette électrique EDPM : vitesse plafonnée à 25 km/h, éclairages aux normes, signal sonore, éléments rétro-réfléchissants… Rien n’est laissé au hasard.
Voici les nouvelles obligations qui s’appliquent à tous les utilisateurs dès 2025 :
- Assurance obligatoire pour chaque engin
- Casque exigé pour les moins de 18 ans
- Vitesse maximale fixée à 25 km/h
- Sanctions financières alourdies en cas d’infraction
La réglementation française tend à rejoindre les standards en vigueur dans d’autres pays européens. Les fabricants et les usagers s’ajustent, anticipant ces changements. Désormais, les trottinettes électriques en France doivent répondre à une batterie d’exigences précises, gage d’une circulation plus sûre et conforme à la loi.
Quels sont les droits et obligations des utilisateurs au quotidien ?
Le code de la route encadre strictement la pratique des trottinettes électriques. Pour les usagers de la route, la règle est claire : priorité aux pistes cyclables dès qu’elles existent. Si elles sont absentes, il faut rouler sur la chaussée, uniquement dans les zones où la vitesse ne dépasse pas 50 km/h en agglomération. Quant à la circulation sur trottoir, elle reste formellement interdite, sauf cas précis où la trottinette est poussée à la main, moteur coupé.
Le port du casque n’est exigé que pour les mineurs, mais reste recommandé pour tous. En cas de faible visibilité ou la nuit, un vêtement rétro-réfléchissant s’impose. Cette contrainte s’étend aussi aux trajets hors agglomération, où la vigilance doit être maximale. Les règles de circulation rappellent que les trottinettes électriques sont classées parmi les engins de déplacement personnel : le respect d’autrui n’est pas optionnel.
Pour circuler sans accroc, voici les obligations incontournables :
- Emprunter les pistes cyclables dès qu’elles existent
- Interdiction de circuler sur les trottoirs sauf dérogation municipale
- Vitesse limitée à 25 km/h sur la voie publique
- Port du casque obligatoire pour les mineurs
- Vêtements rétro-réfléchissants la nuit ou en cas de mauvaise visibilité
Les routes autorisées par dérogation restent peu nombreuses, surtout en dehors des grandes agglomérations. Restez attentif à la signalisation, adaptez votre conduite en fonction de l’environnement, et veillez à bien vous signaler auprès des autres usagers. Le respect de ces consignes favorise la cohabitation sur la voie publique.
Assurance, âge, vitesse : les règles à respecter pour rouler en toute légalité
Se déplacer en trottinette électrique implique de suivre trois axes incontournables : assurance, âge minimum, vitesse maximale autorisée. La réglementation est sans ambiguïté.
L’assurance responsabilité civile est désormais exigée pour chaque engin de déplacement personnel motorisé. Un accident arrive vite, et la victime doit pouvoir être indemnisée. La plupart des compagnies proposent des contrats adaptés, parfois inclus dans l’assurance habitation, mais il est impératif de vérifier que la clause « EDPM » figure bien sur votre attestation.
Pour l’âge, la règle ne souffre aucune exception : les moins de 14 ans ne peuvent utiliser une trottinette électrique. Les plus jeunes devront patienter ou opter pour des modèles non motorisés. La nouvelle règlementation 2025 ne prévoit aucune dérogation.
Quant à la vitesse, elle ne doit jamais dépasser 25 km/h sur la voie publique. Certains modèles débridés vont au-delà, mais leur utilisation hors espace privé expose à des sanctions sévères et à la confiscation du matériel. Enfin, chaque engin doit être équipé d’un avertisseur sonore, d’un éclairage avant et arrière, de dispositifs rétro-réfléchissants et de freins en parfait état. La sécurité ne tolère aucun compromis, jusque dans les détails techniques.

